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Virus, distanciation sociale, rien de très nouveau.

Nouvelles partagées du 15 mai 2020

Virus, distanciation sociale,
rien de très nouveau... par PMO

Ne nous y trompons pas, la distance sociale a commencé il y a des années.

Le téléphone portable, gadget de destruction massive
Par Pièces et main d’œuvre.

C’est le plus foudroyant développement technologique de l’Histoire. En dix ans le téléphone portable a colonisé nos vies, avec l’active participation du public, et pour le bénéfice de l’industrie. Il n’est pas exclu que sa possession devienne obligatoire pour survivre à Technopolis.

Journalistes, sociologues, blablologues peuvent recycler les poncifs des Mythologies de Barthes, mais nulle chose des années soixante n’avait atteint ce statut d’objet à tout faire, à tout vivre.

Ce déferlement signe la victoire du marketing technologique contre les évidences. Non seulement les ravages – écologiques, sanitaires, sociaux, psychologiques – du portable sont niés, mais peu s’imaginent exister sans ce gadget.

A l’échelle planétaire (déchets électroniques, massacres de populations et d’espèces menacées), nationale (surveillance, technification des rapports sociaux, bombardement publicitaire), locale (pollutions, pillage des ressources et des fonds publics) et individuelle (addiction, santé, autisme social) : découvrons le fléau absolu qu’est le portable.

Une autre réflexion d’actualité, toujours de pièces et main d’œuvre :

Depuis le début officiel de l’épidémie, au lendemain des élections municipales, nous voyons une ruée sur les enquêtes que nous avions publiées au début des années 2000 à propos des laboratoires de la guerre au vivant. Soudain on se souvient. Dix mille personnes meurent chaque année en France de la grippe saisonnière – et 150 000 du cancer. Trente mille meurent entre décembre 1969 – année érotique – et janvier 1970 de la « grippe de Hong Kong ». Seuls les médecins l’ont su. Ce n’est qu’ensuite que les autorités sanitaires ont enjoint aux vieux de se faire vacciner.
C’est également 30 000 personnes qui vont mourir du virus cette année. Jusqu’à ce qu’on vende un nouveau vaccin et qu’on oublie. Ce qu’il y a de nouveau cette fois, c’est que les autorités ont décidé d’en faire un événement. L’événement s’oubliera, laissant des traces telles que la numérisation de nos vies (cyber-école, télémédecine, télétravail, etc) et la traque électronique : retour à l’anormal.

Pour mémoire et pour nos lecteurs du futur – lors de la prochaine pandémie-, voici trois points d’acquis :

 L’Etat français a vendu à l’Etat chinois des laboratoires et des technologies de cauchemar, dont le laboratoire P4 de Wuhan.
 Ces laboratoires et ces technologies permettent – entre autres – de manipuler des virus naturels et d’accroître leur dangerosité.
 De tels laboratoires sont de plus en plus nombreux dans le monde. Des virus s’en échappent constamment. Nous vivons un état de contamination virale perpétuel (saviez-vous que le H1N1 était devenu notre grippe saisonnière ?), ponctué de pics dont n’importe lequel pourrait emporter une partie de l’humanité.

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