L’Envolée se veut un porte-voix pour les prisonniers et prisonnières qui luttent contre le sort qui leur est fait

Le journal parait au grès des publications des détenus, détenues et de leurs proches.

Il est n vente dans de nombreuses librairies et autres lieux. Vous les trouverez ici.

Il est aussi possible des’abonner ici. C’est d’ailleurs gratuit pour les prisonniers et prisonnières.

Le site de l’envolée est là.

L’Envolée se veut un porte-voix pour les prisonniers et prisonnières qui luttent contre le sort qui leur est fait. Le journal publie des lettres, des comptes rendus de procès, et des analyses sur la société et ses lois.
Le journal prolonge le travail mené par des émissions de radio qui maintiennent un lien entre l’intérieur et l’extérieur des prisons, hors du contrôle de l’administration pénitentiaire (AP).
Le journal est réalisé par des ex-prisonnier·e·s, des proches de prisonnier·e·s et d’autres qui savent que la prison plane au-dessus de nos têtes à tous. Il est primordial de faire exister la parole des prisonnier·e·s qui sont les mieux placés pour décrire leur quotidien, dénoncer leurs conditions de détention, les violences qu’ils et elles subissent et critiquer la prison.
Une parole qui sort de la prison constitue un acte politique qui dérange l’ordre des choses, surtout quand cette parole est collective. Nous sommes convaincu·e·s que les mots inspirent et nourrissent la lutte contre la justice et l’enfermement. La prison est le ciment nécessaire à l’État pour permettre au capitalisme de se développer.
Prisons et justice servent principalement à enfermer la misère. En jouant son rôle de repoussoir social, l’enfermement carcéral produit la peur nécessaire au maintien de cette société. Ainsi la prison sert aussi à enfermer dehors. Ce journal existe depuis 2001 malgré les censures de l’AP, malgré les poursuites pour diffamation, malgré nos faibles moyens. Nous ne comptons que sur l’argent des abonnements extérieurs et des événements de soutien pour le financer. N’hésitez pas à écrire, à vous abonner et à abonner vos proches : pour les prisonniers et les prisonnières l’abonnement est gratuit.